On a tous une vague idée de quelles actions mettre en place pour réduire son empreinte écologique. Cependant, entre la réalité et les idées reçues, les différences peuvent être significatives ! Dans cet article, nous allons voir quelles actions sont réellement efficaces.
Une étude sérieuse de l’EPFL
Une équipe de l’EPFL a non seulement calculé l’empreinte écologique de 52 actions, mais également tenté de comprendre la perception qu’ont les gens de leur empreinte carbone. Le projet se nomme Climpact et toutes les données de cet articles sont extraites de cette étude.
De quoi se compose l’empreinte carbone d’un.e citoyen.ne suisse ?
Premièrement, l’empreinte carbone annuelle d’un.e citoyen.ne suisse moyen.ne s’élève à 11’629 kgCO2eq1 et se réparti en 4 domaines : la consommation de biens et de services, les transports, le logement et enfin l’alimentation.
Pour chacun de ces domaines nous allons voir les actions qui sont les plus nocives pour le climat (et ton porte-monnaie !).
Transports : quelles sont les actions les plus néfastes pour le climat ?
Ici, peu de surprises, la voiture et l’avion sont les moyens de transport qui ont le plus d’impact. Quant au vélo, même électrique, il émet 14 fois moins que la voiture.
Biens et services : quels sont les choix qui ont le plus d’impact sur le climat ?
Nos loisirs ont un impact non négligeables sur le climat, notamment le ski. Cependant, c’est surtout le mode de transport utilisé pour se rendre jusqu’aux pistes qui fait sensiblement augmenter l’empreinte carbone. 7 jours de ski en allant en train a une empreinte de 39,8 kg équivalent CO2, soit près de 60 % de moins qu’y aller en voiture.
Ensuite, les loisirs les plus simples sont à privilégier, par exemple la lecture (0,4 kg) contre 66 kg pour la série Games of Thrones. L’impact du numérique dépend aussi clairement de l’activité exercée. On a tendance à diaboliser les mails, mais en réalité ils ne pèsent que peu (2 kg). Enfin, par rapport aux achats en général, ici on a l’exemple des chaussures, une règle simple et basique s’applique : faire preuve de modération dans sa consommation et de conserver ses objets le plus longtemps possible.
Logement : quelles sont les actions les plus néfastes pour le climat ?
Le chauffage est LE poste principal du bilan carbone et la température choisie influe de manière notable l’impact. Pour aller plus loin et si tu es propriétaire, étudie l’option pompe à chaleur. Enfin, avec seulement 31,9 kg, tu peux utiliser ton lave-vaisselle la conscience (presque) tranquille !
Alimentation : quelles actions efficaces pour réduire son empreinte écologique ?
Une idée reçue classique est d’attribuer un impact exagéré au transport de l’alimentation (hors avion). On le voit ici, des tomates cultivées en plein air aux USA ont une empreinte moindre (3,8 kg) que des tomates sous serre en Suisse (4,6 kg). Le mantra “consommer local”, même s’il est à privilégier, ne fait pas tout. C’est plutôt le type d’alimentation choisi qui fera pencher la balance. Les aliments d’origine végétale émettent 10 à 50 moins de gaz à effet de serre que les produits d’origine animale. Le mieux c’est donc de consommer végétal et local ! En outre, quitte à consommer de la viande, privilégier d’abord le poulet, puis le porc et enfin le boeuf, car comme on peut le voir sur le graphique, le poulet à une empreinte plus de trois fois inférieure au boeuf !
En résumé
Par le biais de cette étude de l’EPFL, nous avons vu différentes actions pour réduire son empreinte écologique.
Dans le domaine des transports, l’avion et la voiture sont à utiliser le moins possible. Pour tes trajets quotidiens, essaie le vélo (électrique) en combinaison avec les transports publics. En Europe, opte pour les trains de nuit.
Concernant les biens et les services, consomme moins mais mieux. Choisis des produits de qualités et réparables. Relis également ces conseils pour diminuer ton empreinte numérique.
Ensuite, dans ton logement, chauffe les pièces de vie (salon, salle à manger…) à maximum 19° et les chambres à coucher à 16°. Chaque degré en moins représente 7 % d’économie. Si tu es propriétaire, réfléchis à installer une pompe à chaleur et à bien isoler ton habitation.
Enfin, le contenu de nos assiettes a un grand rôle à jouer, qu’on peut résumer en 2 mots : végétal et local.
Et comme le but de ce blog est non seulement de diminuer son empreinte écologique, mais également d’être gagnant sur le plan financier, ces différentes actions te rendront plus riche :).
Si tu penses que cet article peu intéresser quelqu’un, partage-le sans hésiter !
Et toi ? Est-ce que tu as été surpris.e par l’une ou l’autre de ces actions ? Ou l’empreinte écologique n’a déjà plus de secret pour toi 😉 ?
Crédit photo : https://pixabay.com/fr/photos/terre-globe-plan%C3%A8te-monde-espace-11015/
- ou kilos en équivalent CO2 [↩]